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Publié le 02/04/2010 à 12:26 par
contreleclandoujda
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Un an après la triste mascarade du 09 Avril 2009, qui a jeté l’opprobre
sur notre pays en fragilisant la cohésion nationale et en accentuant son
isolement sur le plan international, l’état général de la nation s’est
considérablement dégradé, à l’image de celui des dirigeants
autoproclamés du pays, éclaboussés et parfois enlisés jusqu’au cou dans
des scandales politico-financiers, qui ont traumatisé le peuple
algérien, qui ne s’est pas encore remis du terrorisme barbare et ont
engendré des dissensions graves au sommet de l’Etat *.
Les craintes, préoccupations, doutes et réserves émis par les citoyens
algériens concernant le «mandat de trop », à travers la presse nationale
indépendante et des blogs et sites internet, qui ont foisonné avant et
après l’élection présidentielle de 2009, ont été largement confirmés.
Ces médias ont comblé les tares et carences de l’opposition officielle,
en hibernation jusqu’à la prochaine mascarade locale ou nationale.
Ainsi va l’Algérie du troisième mandat, écartelée dans ses trois
dimensions entre fraude massive, corruption généralisée et émeute
permanente.
En effet, entre Avril 2009 et Mars 2010, des centaines de grèves,
manifestations, protestations collectives, émeutes et sit-in ont eu lieu
dans tous les secteurs et à travers toute l’Algérie causant la perte de
millions de journées de travail dans un pays où l’assiduité et le
rendement sont déjà problématiques et ne semblent pas perturber outre
mesure un gouvernement frappé d’apoplexie, auquel un de ses membres
influents, M. Daho Ould Kablia, qui fait partie de ce que le Ministre
de l’Energie et des Mines, M. Chakib Khelil a appelé le « clan
présidentiel », reproche, dans El Khabar d’aujourd’hui, « de vivre dans
des tours d’ivoire et de prendre des décisions, qui n’ont rien à voir
avec la triste réalité quotidienne du peuple algérien ».
En tout état de cause, à quelques jours du 1er anniversaire de la
forfaiture du 09 Avril 2009, force est de constater que l’Algérie n’a
pas seulement reculé et régressé, dans tous les domaines mais elle
sombre à vue d’œil.
Vivement la IIième République !
C’est la seule solution intelligente pour sortir, à moindres frais, de
l’impasse mortelle dans laquelle le pays se trouve depuis quelques
années déjà.
Ainsi sera pacifiquement tournée la page ouverte en 1962, qui, malgré
quelques satisfactions, reste pleine de complots, de trahisons, de
reniements, d'impostures, d’échecs, de drames, de tragédies, de
catastrophes, de haines et de rancunes, qui ont profondément marqué le
peuple algérien.
Ahmed Bensalah
Notes :
* « Luttes d’influence autour de la Sonatrach » article d’Ahmed
Djezaïri, paru dans le Monde Diplomatique de Janvier 2010
« La guerre des clans », article de Anis Allik et Dominique
Lagarde, paru dans l’Express du 19 Mars 2010.
« Bouteflika-Toufik : Je t’aime moi non plus », article d’Amine
Benrabah, paru dans son blog :
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contreleclandoujda
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Un an après la triste mascarade du 09 Avril 2009, qui a jeté l’opprobre
sur notre pays en fragilisant la cohésion nationale et en accentuant son
isolement sur le plan international, l’état général de la nation s’est
considérablement dégradé, à l’image de celui des dirigeants
autoproclamés du pays, éclaboussés et parfois enlisés jusqu’au cou dans
des scandales politico-financiers, qui ont traumatisé le peuple
algérien, qui ne s’est pas encore remis du terrorisme barbare et ont
engendré des dissensions graves au sommet de l’Etat *.
Les craintes, préoccupations, doutes et réserves émis par les citoyens
algériens concernant le «mandat de trop », à travers la presse nationale
indépendante et des blogs et sites internet, qui ont foisonné avant et
après l’élection présidentielle de 2009, ont été largement confirmés.
Ces médias ont comblé les tares et carences de l’opposition officielle,
en hibernation jusqu’à la prochaine mascarade locale ou nationale.
Ainsi va l’Algérie du troisième mandat, écartelée dans ses trois
dimensions entre fraude massive, corruption généralisée et émeute
permanente.
En effet, entre Avril 2009 et Mars 2010, des centaines de grèves,
manifestations, protestations collectives, émeutes et sit-in ont eu lieu
dans tous les secteurs et à travers toute l’Algérie causant la perte de
millions de journées de travail dans un pays où l’assiduité et le
rendement sont déjà problématiques et ne semblent pas perturber outre
mesure un gouvernement frappé d’apoplexie, auquel un de ses membres
influents, M. Daho Ould Kablia, qui fait partie de ce que le Ministre
de l’Energie et des Mines, M. Chakib Khelil a appelé le « clan
présidentiel », reproche, dans El Khabar d’aujourd’hui, « de vivre dans
des tours d’ivoire et de prendre des décisions, qui n’ont rien à voir
avec la triste réalité quotidienne du peuple algérien ».
En tout état de cause, à quelques jours du 1er anniversaire de la
forfaiture du 09 Avril 2009, force est de constater que l’Algérie n’a
pas seulement reculé et régressé, dans tous les domaines mais elle
sombre à vue d’œil.
Vivement la IIième République !
C’est la seule solution intelligente pour sortir, à moindres frais, de
l’impasse mortelle dans laquelle le pays se trouve depuis quelques
années déjà.
Ainsi sera pacifiquement tournée la page ouverte en 1962, qui, malgré
quelques satisfactions, reste pleine de complots, de trahisons, de
reniements, d'impostures, d’échecs, de drames, de tragédies, de
catastrophes, de haines et de rancunes, qui ont profondément marqué le
peuple algérien.
Ahmed Bensalah
Notes :
* « Luttes d’influence autour de la Sonatrach » article d’Ahmed
Djezaïri, paru dans le Monde Diplomatique de Janvier 2010
« La guerre des clans », article de Anis Allik et Dominique
Lagarde, paru dans l’Express du 19 Mars 2010.
« Bouteflika-Toufik : Je t’aime moi non plus », article d’Amine
Benrabah, paru dans son blog :
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