Appel
à la raison
Publié le 06/01/2009 à 12:00 par denosancetres
Quel que soit l'habillage "démocratique" qui lui sera trouvé, la
prochaine élection présidentielle n'aurait aucune crédibilité si
Bouteflika y prenait part.
Pis encore, cette situation aurait, pendant longtemps, un impact
catastrophique sur la crédibilité internationale du pays qu'elle
fragiliserait considérablement et peut être irréversiblement.
En effet, contrairement à l'élection présidentielle d'Avril 1999, où
Bouteflika, malgré le retrait, à la dernière minute, au motif de fraude
massive annoncée, de ses six rivaux, avait bénéficié du doute ; cette
fois-ci, Bouteflika part avec un lourd handicap : celui d'avoir fait
amender la Constitution "démocratique" de 1996, dans le seul et unique
but de rester au pouvoir.
Il n'aurait pas amendé la Constitution s'il n'avait pas reçu des
assurances d'être "réélu".
Donc l'élection annoncée et déjà tant décriée est, comme dirait
Hamrouche, "fermée" et ne sera qu'une farce et une mascarade, de plus,
dans le bilan de Bouteflika.
Coup de force contre la Constitution et fraude massive entacheront la
réélection annoncée de Bouteflika, aux yeux de la communauté nationale
et internationale, qui ne l'accepteront jamais.
L'appel à des institutions peu crédibles comme la Ligue des Etats
Arabes, l'Union Africaine et l'Organisation de la Conférence Islamique,
réputées pour leur manque de sérieux et leur complaisance, pour l'envoi
d'observateurs à cette élection, n'ajoutera que de l'eau à la pâte déjà
trop mouillée ( yazidou ettayna balla ).
Le seul moyen donc pour que le pays ne perde pas ce qui lui reste de
crédibilité sur le plan international est que Bouteflika, qui ne pourra,
d'ailleurs, jamais assumer correctement ses lourdes fonctions,en
raison de son état de santé, ne soit pas candidat.
Pour cela, il doit se libérer d'urgence de la cupidité et de
l'obstination qui l'aveuglent et cesser de prendre les Algériens pour ce
qu'ils ne sont pas, en faisant répéter par ses sbires que ce sont eux
qui lui demandent de se représenter pour un troisième mandat.
Ce jeu tragi-comique est dangereux.
S'il veut que le pouvoir reste entre les mains des "siens", c'est à dire
le clan de Tlemcen, il pourra choisir le meilleur d'entre eux et
soutenir sa candidature.
Sauf donc pour les personnes de mauvaise foi caractérisée, Bouteflika, à
cause de son bilan globalement négatif et de son état de santé, divise
dangereusement les Algériens et est loin de faire l'unanimité parmi les
"décideurs" et encore moins au sein du peuple algérien.
Sa "réélection" imposée sera porteuse de tous les dangers pour notre
pays.
De grâce, mes frères et soeurs ouvrez vos yeux et que ceux qui
pourraient encore l'en dissuader, le fassent vite.
Leurs enfants et la nation algérienne leur seront éternellement
reconnaissants.
Mamoud le Sage
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à la raison
Publié le 06/01/2009 à 12:00 par denosancetres
Quel que soit l'habillage "démocratique" qui lui sera trouvé, la
prochaine élection présidentielle n'aurait aucune crédibilité si
Bouteflika y prenait part.
Pis encore, cette situation aurait, pendant longtemps, un impact
catastrophique sur la crédibilité internationale du pays qu'elle
fragiliserait considérablement et peut être irréversiblement.
En effet, contrairement à l'élection présidentielle d'Avril 1999, où
Bouteflika, malgré le retrait, à la dernière minute, au motif de fraude
massive annoncée, de ses six rivaux, avait bénéficié du doute ; cette
fois-ci, Bouteflika part avec un lourd handicap : celui d'avoir fait
amender la Constitution "démocratique" de 1996, dans le seul et unique
but de rester au pouvoir.
Il n'aurait pas amendé la Constitution s'il n'avait pas reçu des
assurances d'être "réélu".
Donc l'élection annoncée et déjà tant décriée est, comme dirait
Hamrouche, "fermée" et ne sera qu'une farce et une mascarade, de plus,
dans le bilan de Bouteflika.
Coup de force contre la Constitution et fraude massive entacheront la
réélection annoncée de Bouteflika, aux yeux de la communauté nationale
et internationale, qui ne l'accepteront jamais.
L'appel à des institutions peu crédibles comme la Ligue des Etats
Arabes, l'Union Africaine et l'Organisation de la Conférence Islamique,
réputées pour leur manque de sérieux et leur complaisance, pour l'envoi
d'observateurs à cette élection, n'ajoutera que de l'eau à la pâte déjà
trop mouillée ( yazidou ettayna balla ).
Le seul moyen donc pour que le pays ne perde pas ce qui lui reste de
crédibilité sur le plan international est que Bouteflika, qui ne pourra,
d'ailleurs, jamais assumer correctement ses lourdes fonctions,en
raison de son état de santé, ne soit pas candidat.
Pour cela, il doit se libérer d'urgence de la cupidité et de
l'obstination qui l'aveuglent et cesser de prendre les Algériens pour ce
qu'ils ne sont pas, en faisant répéter par ses sbires que ce sont eux
qui lui demandent de se représenter pour un troisième mandat.
Ce jeu tragi-comique est dangereux.
S'il veut que le pouvoir reste entre les mains des "siens", c'est à dire
le clan de Tlemcen, il pourra choisir le meilleur d'entre eux et
soutenir sa candidature.
Sauf donc pour les personnes de mauvaise foi caractérisée, Bouteflika, à
cause de son bilan globalement négatif et de son état de santé, divise
dangereusement les Algériens et est loin de faire l'unanimité parmi les
"décideurs" et encore moins au sein du peuple algérien.
Sa "réélection" imposée sera porteuse de tous les dangers pour notre
pays.
De grâce, mes frères et soeurs ouvrez vos yeux et que ceux qui
pourraient encore l'en dissuader, le fassent vite.
Leurs enfants et la nation algérienne leur seront éternellement
reconnaissants.
Mamoud le Sage
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