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    Vibrant hommage à cheikh Mohamed Sari

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    diapason


    Nombre de messages : 35
    Date d'inscription : 22/10/2009

    Vibrant hommage à cheikh Mohamed Sari Empty Vibrant hommage à cheikh Mohamed Sari

    Message par diapason Lun 23 Aoû - 1:03

    Il obtient un poste d'instituteur en arabe à
    Boughari puis à Dellys. Il termine sa carrière au lycée Emir Abdelkader
    d'Alger. ...


    L’association des anciens médersiens a organisé, samedi, une soirée en
    hommage au regretté cheikh Mohamed Sari, au palais de la culture Moufdi
    Zakaria de Kouba.






    Ils étaient nombreux les anciens médersiens et leur famille, à se
    retrouver le temps d’une soirée artistique pour se remémorer de
    certains souvenirs de jeunesse irrévocable mais ô combien précieux ! Le
    dénominateur commun de ces souvenirs indélébiles est incontestablement
    le regretté cheikh Mohamed Sari. Fils de Hamoud Sari et de Youcef Khodja
    Yamina, Mohamed Sari est né le 30 mai 1911 à Cherchell. Maîtrisant
    aussi bien la langue de Molière que celle d’El Moutenanbi, le défunt
    est titulaire du diplôme des médersas. Entre 1952 et 1953, il décroche
    une agrégation à la Sorbonne en droit musulman. Il obtient un poste
    d'instituteur en arabe à Boughari puis à Dellys. Il termine sa carrière
    au lycée Emir Abdelkader d’Alger.
    Cette figure de proue de l’enseignement qui a œuvré, sa vie durant, à
    prodiguer un enseignement de qualité à ses élèves. Des élèves qui, pour
    la plupart, continuent d’occuper des postes stratégiques au sein de la
    sphère du pouvoir algérien.
    Mohamed Sari était également pétri de musique et épris de poésie.
    Preuve en est qu’il organisait des concerts privés, sollicitant deux
    artistes de référence de la musique andalouse, Dahmane Benachour et El
    Hadj Mahieddine El Mafdoud. Toutes les grandes familles de Cherchell
    étaient, bien entendu, conviées à Aïn Qcida, dans la maison des Youcef
    Khodja.
    Ce samedi, dans son allocution d’ouverture, le président de
    l’association, Aït Belkacem Mourad, a indiqué que «cet hommage
    s’inscrit dans la stratégie adoptée par les médersiens qui ne sauront
    oublier leurs aînés dont l’apport à la culture nationale est indéniable.
    Dès son avènement, l’association n’a cessé de lutter contre la culture
    de l’oubli en mettant en exergue tous ceux qui ont adopté leur jalon à
    l’édifice culturel».
    Dans un brillant argumentaire, la fille cadette du défunt, Nora Sari
    Zertal — laquelle a embrassé la même carrière que son père — a évoqué
    les mérites de son père : «Parfaitement bilingue, mon père se distingua
    par son sens inné de la pédagogie, par son immense culture générale
    dans les deux langues et par les résultats de ses élèves dont beaucoup
    occupèrent et occupent encore à ce jour des postes administratifs
    importants au sommet de l’Etat. L’enseignement était pour lui, un
    sacerdoce. Il refusa toujours de solliciter un poste administratif, quel
    qu’il soit, qui aurait pu le propulser au sommet. Seule comptait pour
    lui la transmission du savoir.» Elle nous apprendra également que
    durant la Révolution, il participa selon ses moyens et ses possibilités
    chaque fois qu’il était sollicité.
    Il payait régulièrement sa quote-part au Front. Abondant dans le même
    sens, certains de ses anciens élèves ont pris le micro pour témoigner de
    la grandeur de leur regretté professeur : «Un homme exceptionnel, qui a
    su nous inculquer les valeurs de l’enseignement et de la vie. Nous le
    respections beaucoup. Il était unique en son genre.» Après ces
    pathétiques et élogieux témoignages, la musique a pris le relais. Durant
    une heure et demie, les nombreux convives de marque ont pu s’ennivrer
    de pièces musicales andalouses, interprétées par maître Smaïl Hakem,
    accompagné par certains éléments de l’orchestre régional d’Alger, sous
    la houlette de Abdeldjellil El Ghobrini, président de l’association El
    Kayssiya de Cherchell. D’une voix chaude et prenante, Smaïl Hakem a
    repris de grands standards andalous, à l’image de Zarni kalbi el
    mahboub, Tarati el Allah, Min wahch el habayb, Ya saheb el ghanem
    suivis d’autres morceaux et de chants religieux.
    Il est à noter que la fille aînée de Mohamed Sari, Zeyneb Youcef
    Khodja, s’est vu remettre une distinction à la mémoire de son père.





    Nacima Chabani

      La date/heure actuelle est Sam 27 Avr - 20:03