Avez-vous d'autres anecdotes à raconter pour ceux qui ne se
rappellent pas des exploits de l'EN durant les années 1980 ?
Vous savez, j'ai beaucoup d'anecdotes à raconter et je pense que même un livre
ne suffirait pas pour vous les conter toutes. J'ai beaucoup voyagé, notamment
en Afrique, et on avait vécu des moments merveilleux que je n'arrive toujours
pas à oublier, malgré ma frustration lors de la Coupe du monde de 1982.
Par exemple, lors de la CAN de 1980, disputée au Nigeria, plus précisément à
Ibadan, dans le groupe de l'Algérie, il y avait la Guinée, le Maroc et le Ghana
qui avait dans ses rangs un grand gardien en la personne de Cari. On avait
affronté le Ghana, et malgré toutes les occasions qu'on s'était créées, on
n'avait pas pu marquer le moindre but.
Le soir, je discutais avec le défunt Khedis dans le salon de l'hôtel et
l'entraîneur de la sélection guinéenne s'était approché de nous, je lui avais
dit que le gardien Cari mettait les gris-gris sous sa casquette qu'il portait
le jour des matches.
Il ne voulait pas me croire, mais on s'était lancé un défi que si l'un de
ses joueurs enlevait la casquette à Cari et que la Guinée marque, il me payera
le dîner. Le jour du match, nous avions affronté le Maroc. Durant les années
1980, ce n'était pas comme maintenant, les joueurs pouvaient rester sur le
terrain pour suivre l'autre match du groupe. Le défunt Khedis et moi suivions
avec un intérêt particulier le gardien de la sélection ghanéenne. Il était avec
sa casquette et il prenait à chaque fois le dessus sur les attaquants de la
Guinée. 20 minutes après le coup d'envoi, un attaquant guinéen avait fait
semblant de quitter le terrain non loin de la surface de réparation de Cari, il
s'était rapproché par la suite du keeper du Ghana avant de lui voler sa casquette.
Une bagarre avait éclaté entre les deux joueurs avant que la situation ne
dégénère. La rencontre a été interrompue pendant plus d'un quart d'heure avant
que le jeu ne reprenne, mais l'attaquant guinéen a eu ce qu'il voulait,
puisqu'il avait non seulement subtilisé la casquette de Cari, mais il avait
réussi aussi à lui marquer un but. Le match s'était terminé par un but partout
et l'entraîneur de la Guinée n'avait pas oublié son pari, puisqu'il m'avait
payé le dîner le soir du match. Il y avait beaucoup de choses drôles qui se
passaient en Afrique, mais il faut plus de temps pour raconter toutes nos
aventures.
rappellent pas des exploits de l'EN durant les années 1980 ?
Vous savez, j'ai beaucoup d'anecdotes à raconter et je pense que même un livre
ne suffirait pas pour vous les conter toutes. J'ai beaucoup voyagé, notamment
en Afrique, et on avait vécu des moments merveilleux que je n'arrive toujours
pas à oublier, malgré ma frustration lors de la Coupe du monde de 1982.
Par exemple, lors de la CAN de 1980, disputée au Nigeria, plus précisément à
Ibadan, dans le groupe de l'Algérie, il y avait la Guinée, le Maroc et le Ghana
qui avait dans ses rangs un grand gardien en la personne de Cari. On avait
affronté le Ghana, et malgré toutes les occasions qu'on s'était créées, on
n'avait pas pu marquer le moindre but.
Le soir, je discutais avec le défunt Khedis dans le salon de l'hôtel et
l'entraîneur de la sélection guinéenne s'était approché de nous, je lui avais
dit que le gardien Cari mettait les gris-gris sous sa casquette qu'il portait
le jour des matches.
Il ne voulait pas me croire, mais on s'était lancé un défi que si l'un de
ses joueurs enlevait la casquette à Cari et que la Guinée marque, il me payera
le dîner. Le jour du match, nous avions affronté le Maroc. Durant les années
1980, ce n'était pas comme maintenant, les joueurs pouvaient rester sur le
terrain pour suivre l'autre match du groupe. Le défunt Khedis et moi suivions
avec un intérêt particulier le gardien de la sélection ghanéenne. Il était avec
sa casquette et il prenait à chaque fois le dessus sur les attaquants de la
Guinée. 20 minutes après le coup d'envoi, un attaquant guinéen avait fait
semblant de quitter le terrain non loin de la surface de réparation de Cari, il
s'était rapproché par la suite du keeper du Ghana avant de lui voler sa casquette.
Une bagarre avait éclaté entre les deux joueurs avant que la situation ne
dégénère. La rencontre a été interrompue pendant plus d'un quart d'heure avant
que le jeu ne reprenne, mais l'attaquant guinéen a eu ce qu'il voulait,
puisqu'il avait non seulement subtilisé la casquette de Cari, mais il avait
réussi aussi à lui marquer un but. Le match s'était terminé par un but partout
et l'entraîneur de la Guinée n'avait pas oublié son pari, puisqu'il m'avait
payé le dîner le soir du match. Il y avait beaucoup de choses drôles qui se
passaient en Afrique, mais il faut plus de temps pour raconter toutes nos
aventures.