A notre avis, ce sont des hommes comme Ali Kafi, qui montre, dans
l'interview qu'il vient d'accorder à quelques quotidiens nationaux,
toute l’étendue de sa bêtise et de son ignorance, servis par des
pseudo-intellectuels, sans foi ni loi, à la solde du panarabisme
nassérien, qui ont causé la mort de centaines de milliers d’Algériens
souvent gratuitement envoyés dans la gueule du loup colonial, durant la
guerre de libération nationale, qui aurait certainement été menée
autrement et plus intelligemment si des hommes plus qualifiés avaient
occupé leurs postes et qui ont mené au désastre actuel l’Algérie
postcoloniale, à cause de leurs choix dramatiques répétés.
Dès 1956, Amirouche, le Kabyle, qui se voulait plus arabo-islamiste que
les arabo-islamistes et ses sbires, avaient commencé à traquer le peu
d’intellectuels francophones et arabophones, qui avaient rejoint les
maquis, pour éteindre, une à une, les bougies qui devaient éclairer et
baliser le chemin de l’Algérie indépendante.
La « bleuite » n’a été que l’expression extrême de la politique
obscurantiste menée par un homme, en l’occurrence, le colonel Amirouche,
que Kafi nous décrit comme capable « d’égorger son propre fils et Said
Sadi pour leur révisionnisme », s’il était encore vivant.
Quand à l’interdiction, bête et méchante, faite par Kafi à Sadi, de
parler ou d’écrire sur la guerre de libération nationale, sous prétexte
qu’il n’en a pas été un acteur, elle est tout simplement ridicule et
montre le niveau de ce quidam et l’état de panique générale dans lequel
se trouvent les mammouths, qui continuent à diriger notre pays, 50 ans
après sa libération par le peuple algérien.
A l’image, tragi-comique, du dernier d’entre eux, Bouteflka, ils ont
peur d’être jugés, de leur vivant, pour les nombreux crimes de sang ou
économiques, trahisons et forfaitures commis, avec leur complicité ou
leur complaisance, contre les intérêts moraux ou physiques du peuple
algérien ou des compagnons de lutte comme le défunt Président Boudiaf,
rahimahou Allah, que Kafi a remplacé à la tête du Haut Conseil de l’Etat
sans jamais dire un mot sur son assassinat.
Mémoire sélective oblige.
Kafi, Bouteflika et leurs semblables, qui incarnent la mentalité cupide
et obstinée qui prévaut majoritairement au sein du pouvoir algérien
depuis 1962, doivent une fois pour toutes comprendre que l’Algérie
d’aujourd’hui n’a plus rien à voir avec celle de leurs mémoire
défaillante.
Nous, qui avons l’âge de leurs déjà vieux enfants ou petits enfants,
voulons que d’autres livres sur d’autres « héros » ou personnalités
marquantes, injustement occultées, du mouvement national, dans ses
branches armée et politique, soient publiés par d’autres Sadi.
N’en déplaise à Kafi, la vérité historique doit triompher des calculs
politiciens des partisans de l’histoire officielle.
Enfin, concernant le timing de la parution du brûlot de M. Sadi,
contrairement à Kafi, Mebroukine , Benachenhou ou Boudjedra, qui
s’interrogent sur la « coïncidence » de la publication de ce livre avec
le 30ième Anniversaire du Printemps Berbère ou avec les déclarations
incendiaires de Bernard Kouchner à propos « de la génération de Novembre
», sachant Sadi proche de certaines sphères du pouvoir, je crains
personnellement qu’il eût été sollicité de nouveau pour distraire les
opinions publiques algérienne et internationale, qui suivaient avec la
plus grande attention, les scandales financiers qui ont secoué le pays,
ces derniers mois et mettent directement en cause ce que Chakib Khelil a
appelé « le clan présidentiel ».
Pour accomplir sa mission, Said Sadi a jeté son pavé dans la grande mare
qu’est devenue l’Algérie de Boutflika.
Ainsi, il ramènera le débat qui secoue le pays sur un sujet d’actualité,
la corruption généralisée, vers un autre sujet, certes important mais,
qui concerne le passé.
Vigilance ! Vigilance ! Vigilance !
Mostfa et Linda Chergui
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l'interview qu'il vient d'accorder à quelques quotidiens nationaux,
toute l’étendue de sa bêtise et de son ignorance, servis par des
pseudo-intellectuels, sans foi ni loi, à la solde du panarabisme
nassérien, qui ont causé la mort de centaines de milliers d’Algériens
souvent gratuitement envoyés dans la gueule du loup colonial, durant la
guerre de libération nationale, qui aurait certainement été menée
autrement et plus intelligemment si des hommes plus qualifiés avaient
occupé leurs postes et qui ont mené au désastre actuel l’Algérie
postcoloniale, à cause de leurs choix dramatiques répétés.
Dès 1956, Amirouche, le Kabyle, qui se voulait plus arabo-islamiste que
les arabo-islamistes et ses sbires, avaient commencé à traquer le peu
d’intellectuels francophones et arabophones, qui avaient rejoint les
maquis, pour éteindre, une à une, les bougies qui devaient éclairer et
baliser le chemin de l’Algérie indépendante.
La « bleuite » n’a été que l’expression extrême de la politique
obscurantiste menée par un homme, en l’occurrence, le colonel Amirouche,
que Kafi nous décrit comme capable « d’égorger son propre fils et Said
Sadi pour leur révisionnisme », s’il était encore vivant.
Quand à l’interdiction, bête et méchante, faite par Kafi à Sadi, de
parler ou d’écrire sur la guerre de libération nationale, sous prétexte
qu’il n’en a pas été un acteur, elle est tout simplement ridicule et
montre le niveau de ce quidam et l’état de panique générale dans lequel
se trouvent les mammouths, qui continuent à diriger notre pays, 50 ans
après sa libération par le peuple algérien.
A l’image, tragi-comique, du dernier d’entre eux, Bouteflka, ils ont
peur d’être jugés, de leur vivant, pour les nombreux crimes de sang ou
économiques, trahisons et forfaitures commis, avec leur complicité ou
leur complaisance, contre les intérêts moraux ou physiques du peuple
algérien ou des compagnons de lutte comme le défunt Président Boudiaf,
rahimahou Allah, que Kafi a remplacé à la tête du Haut Conseil de l’Etat
sans jamais dire un mot sur son assassinat.
Mémoire sélective oblige.
Kafi, Bouteflika et leurs semblables, qui incarnent la mentalité cupide
et obstinée qui prévaut majoritairement au sein du pouvoir algérien
depuis 1962, doivent une fois pour toutes comprendre que l’Algérie
d’aujourd’hui n’a plus rien à voir avec celle de leurs mémoire
défaillante.
Nous, qui avons l’âge de leurs déjà vieux enfants ou petits enfants,
voulons que d’autres livres sur d’autres « héros » ou personnalités
marquantes, injustement occultées, du mouvement national, dans ses
branches armée et politique, soient publiés par d’autres Sadi.
N’en déplaise à Kafi, la vérité historique doit triompher des calculs
politiciens des partisans de l’histoire officielle.
Enfin, concernant le timing de la parution du brûlot de M. Sadi,
contrairement à Kafi, Mebroukine , Benachenhou ou Boudjedra, qui
s’interrogent sur la « coïncidence » de la publication de ce livre avec
le 30ième Anniversaire du Printemps Berbère ou avec les déclarations
incendiaires de Bernard Kouchner à propos « de la génération de Novembre
», sachant Sadi proche de certaines sphères du pouvoir, je crains
personnellement qu’il eût été sollicité de nouveau pour distraire les
opinions publiques algérienne et internationale, qui suivaient avec la
plus grande attention, les scandales financiers qui ont secoué le pays,
ces derniers mois et mettent directement en cause ce que Chakib Khelil a
appelé « le clan présidentiel ».
Pour accomplir sa mission, Said Sadi a jeté son pavé dans la grande mare
qu’est devenue l’Algérie de Boutflika.
Ainsi, il ramènera le débat qui secoue le pays sur un sujet d’actualité,
la corruption généralisée, vers un autre sujet, certes important mais,
qui concerne le passé.
Vigilance ! Vigilance ! Vigilance !
Mostfa et Linda Chergui
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