Amar Ezzahi (né Amar Aït Zaï) le 1er janvier 1941 à Ain El Hammam, Tizi-Ouzou est un auteur et interprète algérien de Chaâbi algérois. Amar Ezzahi est considéré comme l'un des maîtres du blues algérois.
C'est en écoutant Samir Loussif, dans les années 1960, qu'il aima le Chaâbi algérois. Sa première rencontre avec la musique fut avec une jeune allemande qui lui apprit à jouer du piano.
Ezzahi fera carrière dans le chaâbi et le hawzi de Tlemcen après la rencontre, en 1963, avec cheïkh Lahlou mais aussi avec Mohamed Brahimi dit cheïkh Kebaïli, qui le conseillèrent et l'encouragèrent tout en lui remettant des anciennes qaçaïd et l'initièrent au rythme de chanson de ces textes. La suite, il la fera avec Kaddour Bachtobji, qui l’accompagnera durant près de deux décennies, avec lequel il a commencé à travailler en 1964. Il écoutera d’une oreille attentive les compositions de Mahboub Bati. Amar Ezzahi put alors développer sa pratique musicale. Autodidacte, il apprendra le chaabi sur le tas.
Son premier enregistrement date de 1968, Ya djahel leshab et Ya el adraâ (reprises plus tard par Lili Boniche et Enrico Macias) furent les deux premières chansons de son premier 45t qui le propulseront parmi les meilleurs chanteurs de sa génération. La musique et les paroles étaient de Mahboub Bati.
En 1971, il enregistre trois 45t et en 1976, deux 33t. II compte trois chansons à la radio et quatre autres à la télévision. Comme Sali trache qelbi, Dik echemaâ et autre Mahajti b’dhya chemaâ considéré comme un hymne en kabylie.
Sa première cassette Ya rab El I bad sort en 1982 ; suivent après quelques enregistrements en studio Ya Dif Allah, El Djafi, Hadjam El Ouala3ine, Zennouba, Ya Kadi nass El Ghram, Nabiwni Radou Ledjouab, Ya’l Ghafel Toub, Ghadder kassek Hat Noubti, El Harraz, Koub ou’ara, Youm El Khmis, Men Houa Rouhi W’rahti, Anaya Berrani Ghrib, Mir El Ghiwane, Asmaa Noussik Ya Insane.
Modeste, réservé, se confiant rarement, fréquentant souvent le café El Kawakib, Amar Ezzahi, l'un des plus brillants interprètes du chaabi des années 1970, disparaît pratiquement de la scène artistique à partir de 1980 et n'est présent que lors des fêtes familiales.
Il réapparaît le 10 février 1987 dans un récital à la salle Ibn Khaldoun à Alger, où il interpréta entre autres « El Kaoui, Ghadder Kassek Ya Ndim, Taleb Tiri Aalla, Mekka y’al **** El Haoui, El Harraz » pour s'effacer à nouveau
Depuis 2000, Ezzahi n'a plus réapparu en public et est rarement retourné à El Kawabib « l’Etoile de la Rampe Vallée », par suite de problèmes de santé.
C'est en écoutant Samir Loussif, dans les années 1960, qu'il aima le Chaâbi algérois. Sa première rencontre avec la musique fut avec une jeune allemande qui lui apprit à jouer du piano.
Ezzahi fera carrière dans le chaâbi et le hawzi de Tlemcen après la rencontre, en 1963, avec cheïkh Lahlou mais aussi avec Mohamed Brahimi dit cheïkh Kebaïli, qui le conseillèrent et l'encouragèrent tout en lui remettant des anciennes qaçaïd et l'initièrent au rythme de chanson de ces textes. La suite, il la fera avec Kaddour Bachtobji, qui l’accompagnera durant près de deux décennies, avec lequel il a commencé à travailler en 1964. Il écoutera d’une oreille attentive les compositions de Mahboub Bati. Amar Ezzahi put alors développer sa pratique musicale. Autodidacte, il apprendra le chaabi sur le tas.
Son premier enregistrement date de 1968, Ya djahel leshab et Ya el adraâ (reprises plus tard par Lili Boniche et Enrico Macias) furent les deux premières chansons de son premier 45t qui le propulseront parmi les meilleurs chanteurs de sa génération. La musique et les paroles étaient de Mahboub Bati.
En 1971, il enregistre trois 45t et en 1976, deux 33t. II compte trois chansons à la radio et quatre autres à la télévision. Comme Sali trache qelbi, Dik echemaâ et autre Mahajti b’dhya chemaâ considéré comme un hymne en kabylie.
Sa première cassette Ya rab El I bad sort en 1982 ; suivent après quelques enregistrements en studio Ya Dif Allah, El Djafi, Hadjam El Ouala3ine, Zennouba, Ya Kadi nass El Ghram, Nabiwni Radou Ledjouab, Ya’l Ghafel Toub, Ghadder kassek Hat Noubti, El Harraz, Koub ou’ara, Youm El Khmis, Men Houa Rouhi W’rahti, Anaya Berrani Ghrib, Mir El Ghiwane, Asmaa Noussik Ya Insane.
Modeste, réservé, se confiant rarement, fréquentant souvent le café El Kawakib, Amar Ezzahi, l'un des plus brillants interprètes du chaabi des années 1970, disparaît pratiquement de la scène artistique à partir de 1980 et n'est présent que lors des fêtes familiales.
Il réapparaît le 10 février 1987 dans un récital à la salle Ibn Khaldoun à Alger, où il interpréta entre autres « El Kaoui, Ghadder Kassek Ya Ndim, Taleb Tiri Aalla, Mekka y’al **** El Haoui, El Harraz » pour s'effacer à nouveau
Depuis 2000, Ezzahi n'a plus réapparu en public et est rarement retourné à El Kawabib « l’Etoile de la Rampe Vallée », par suite de problèmes de santé.