Salam,.
Hata waledhoum dakhlou fiha. La releve quoi. ils veulent leurs parts de gateau.
Source: El watan.
Scandales à
répétition dans la gestion de la société : L’image ternie de Sonatrach
Le bureau d’études de
l’ancien PDG du CPA était le représentant de la société allemande spécialisée
dans les installations de sécurité. Celle-ci aurait décroché le marché par
l’intermédiaire d’un des fils du PDG de Sonatrach, en contrepartie
d’importantes commissions. A trois mois du congrès mondial du gaz qu’elle
compte organiser à Oran, Sonatrach traverse une de ses plus dures épreuves.
Toute sa direction, à commencer par son PDG, est actuellement poursuivie pour
une affaire de malversations. Le juge d’instruction du pôle judiciaire
spécialisé de Sidi M’hamed près la cour d’Alger a inculpé quatorze personnes,
sept ont été mises sous mandat de dépôt, dont les deux enfants du PDG, l’ancien
patron du CPA et son fils, deux vice-présidents de Sonatrach et un entrepreneur
privé, alors que deux autres vice-présidents et quatre cadres de la compagnie
ont été placés sous contrôle judiciaire pour, entre autres, violation de la
réglementation des marchés publics et association de malfaiteurs.
De lourdes accusations qui
relèvent du tribunal criminel, même si l’ensemble des mis en cause bénéficient
(jusqu’à ce que leur culpabilité soit reconnue par le tribunal) du droit à la
présomption d’innocence. Selon des sources proches du dossier, l’affaire n’est
pas des moindres. Elle concerne, encore une fois, les marchés de gré à gré
octroyés à des sociétés préalablement choisies, par personnes interposées
évoluant dans l’entourage des responsables de la compagnie en contrepartie de
commissions, pour ne pas dire pots-de-vin, donc corruption. C’est ainsi que le
marché des installations de sécurité a été octroyé à une société allemande,
représentée en Algérie, par le bureau d’études appartenant à l’ancien patron du
CPA, Maghaoui et son fils et ce, grâce à l’intervention de l’un des enfants du
PDG de Sonatrach. Il est vrai que la compagnie a le droit d’octroyer des
marchés de gré à gré, mais uniquement dans des situations très précises, comme
celles édictées par l’urgence ou après que les appels d’offres soient déclarés
infructueux. Or, dans le cas des installations de sécurité, pour l’activité du
transport par canalisation (TRC), cela n’a pas été le cas.
L’Etat, propriétaire de cette
compagnie qui assure 80% des rentrées de l’Algérie, n’a pas mis les outils
nécessaires pour la protéger des dérives de la mauvaise gouvernance, en dépit
des antécédents malheureux, comme l’affaire BRC (Brown Roots and Condor), une
société algéro-américaine, que dirigeait Moumen Ould Kadour, liée justement à
l’obtention (par celle-ci) de marchés (surfacturés) de gré à gré auprès de
Sonatrach. De nombreux cadres de la compagnie n’ont cessé d’alerter les
pouvoirs publics sur certains actes de gestion, notamment de l’activité
centrale, qui font saigner sa trésorerie et entachent gravement son image de
marque. Les exemples ne manquent pas. Parmi eux, ils citent plusieurs marchés
d’un montant dépassant les 300 millions de dollars, octroyés de gré à gré ou
avec des consultations restreintes à des sociétés retenues préalablement grâce
à des intermédiaires évoluant autour de la personne du PDG, de son ancien chef
de cabinet, actuellement en poste à l’étranger.
C’est le cas de la réalisation
d’une piscine à Alger, décrochée par le groupe Five Afrique du Sud, lequel, à
son tour, a sous-traité avec une société turque, que certains présentent comme
une connaissance de l’épouse (Turque) d’un haut responsable en poste à
l’étranger, proche de Chakib Khelil, le ministre de l’Energie. Une fois achevé,
l’ouvrage s’est avéré être non conforme aux normes, puisque des malfaçons ont
été relevées. D’autres marchés, comme la réalisation du Petrolium club à
Zéralda, et du Tennis club de Hydra, donnés à Berry USA, ou encore celle du
parking restaurant de la direction générale de Sonatrach, remis à CPMG France,
ainsi que l’aménagement des bureaux (de repos) du 10e étage (de la DG), par
l’américaine CCIC, ont tous connus le même cheminement, suscitant les plus
folles rumeurs sur les « commissions » versées pour l’obtention de
ces marchés. Plus lourdes encore ont été les interrogations soulevées par le
recrutement des trois enfants (deux garçons et une fille) du PDG et de son
gendre au niveau de la compagnie, en tant que cadres et les grandes facilités qu’a
pu obtenir l’un d’eux, auprès de Naftal, pour renforcer les activités de sa
société de transport de carburant.
Autant dire que la gestion de
la compagnie pétrolière était loin de répondre aux normes en matière de bonne
gouvernance en dépit des nombreux cadres supérieurs intègres qu’elle recèle
mais qui étaient malheureusement totalement marginalisés pour leur honnêteté.
Il est vrai que pour l’instant, ce ne sont que quelques marchés sur près de
2000 qui ont fait l’objet d’une instruction judiciaire, mais il reste que
l’affaire ne peut être limitée uniquement au PDG et à ses quatre
vice-présidents, dans la mesure où, tous les actes de gestion de ces derniers
ne peuvent être accomplis sans que le ministre de l’Energie n’en soit informé.
Politiquement, il assume l’entière responsabilité . En tout état de cause, le
dossier, actuellement en instruction au niveau du tribunal de Sidi M’hamed,
risque de connaître de nouveaux rebondissements dans les jours à venir. Selon
des sources sûres, d’autres dossiers liés à la gestion des dépenses de la
compagnie vont faire tache dans les annales de cette entreprise, devenue une
caisse noire de certains de ses dirigeants et de pontes du système non encore
cités dans l’affaire.
Hata waledhoum dakhlou fiha. La releve quoi. ils veulent leurs parts de gateau.
Source: El watan.
Scandales à
répétition dans la gestion de la société : L’image ternie de Sonatrach
Le bureau d’études de
l’ancien PDG du CPA était le représentant de la société allemande spécialisée
dans les installations de sécurité. Celle-ci aurait décroché le marché par
l’intermédiaire d’un des fils du PDG de Sonatrach, en contrepartie
d’importantes commissions. A trois mois du congrès mondial du gaz qu’elle
compte organiser à Oran, Sonatrach traverse une de ses plus dures épreuves.
Toute sa direction, à commencer par son PDG, est actuellement poursuivie pour
une affaire de malversations. Le juge d’instruction du pôle judiciaire
spécialisé de Sidi M’hamed près la cour d’Alger a inculpé quatorze personnes,
sept ont été mises sous mandat de dépôt, dont les deux enfants du PDG, l’ancien
patron du CPA et son fils, deux vice-présidents de Sonatrach et un entrepreneur
privé, alors que deux autres vice-présidents et quatre cadres de la compagnie
ont été placés sous contrôle judiciaire pour, entre autres, violation de la
réglementation des marchés publics et association de malfaiteurs.
De lourdes accusations qui
relèvent du tribunal criminel, même si l’ensemble des mis en cause bénéficient
(jusqu’à ce que leur culpabilité soit reconnue par le tribunal) du droit à la
présomption d’innocence. Selon des sources proches du dossier, l’affaire n’est
pas des moindres. Elle concerne, encore une fois, les marchés de gré à gré
octroyés à des sociétés préalablement choisies, par personnes interposées
évoluant dans l’entourage des responsables de la compagnie en contrepartie de
commissions, pour ne pas dire pots-de-vin, donc corruption. C’est ainsi que le
marché des installations de sécurité a été octroyé à une société allemande,
représentée en Algérie, par le bureau d’études appartenant à l’ancien patron du
CPA, Maghaoui et son fils et ce, grâce à l’intervention de l’un des enfants du
PDG de Sonatrach. Il est vrai que la compagnie a le droit d’octroyer des
marchés de gré à gré, mais uniquement dans des situations très précises, comme
celles édictées par l’urgence ou après que les appels d’offres soient déclarés
infructueux. Or, dans le cas des installations de sécurité, pour l’activité du
transport par canalisation (TRC), cela n’a pas été le cas.
L’Etat, propriétaire de cette
compagnie qui assure 80% des rentrées de l’Algérie, n’a pas mis les outils
nécessaires pour la protéger des dérives de la mauvaise gouvernance, en dépit
des antécédents malheureux, comme l’affaire BRC (Brown Roots and Condor), une
société algéro-américaine, que dirigeait Moumen Ould Kadour, liée justement à
l’obtention (par celle-ci) de marchés (surfacturés) de gré à gré auprès de
Sonatrach. De nombreux cadres de la compagnie n’ont cessé d’alerter les
pouvoirs publics sur certains actes de gestion, notamment de l’activité
centrale, qui font saigner sa trésorerie et entachent gravement son image de
marque. Les exemples ne manquent pas. Parmi eux, ils citent plusieurs marchés
d’un montant dépassant les 300 millions de dollars, octroyés de gré à gré ou
avec des consultations restreintes à des sociétés retenues préalablement grâce
à des intermédiaires évoluant autour de la personne du PDG, de son ancien chef
de cabinet, actuellement en poste à l’étranger.
C’est le cas de la réalisation
d’une piscine à Alger, décrochée par le groupe Five Afrique du Sud, lequel, à
son tour, a sous-traité avec une société turque, que certains présentent comme
une connaissance de l’épouse (Turque) d’un haut responsable en poste à
l’étranger, proche de Chakib Khelil, le ministre de l’Energie. Une fois achevé,
l’ouvrage s’est avéré être non conforme aux normes, puisque des malfaçons ont
été relevées. D’autres marchés, comme la réalisation du Petrolium club à
Zéralda, et du Tennis club de Hydra, donnés à Berry USA, ou encore celle du
parking restaurant de la direction générale de Sonatrach, remis à CPMG France,
ainsi que l’aménagement des bureaux (de repos) du 10e étage (de la DG), par
l’américaine CCIC, ont tous connus le même cheminement, suscitant les plus
folles rumeurs sur les « commissions » versées pour l’obtention de
ces marchés. Plus lourdes encore ont été les interrogations soulevées par le
recrutement des trois enfants (deux garçons et une fille) du PDG et de son
gendre au niveau de la compagnie, en tant que cadres et les grandes facilités qu’a
pu obtenir l’un d’eux, auprès de Naftal, pour renforcer les activités de sa
société de transport de carburant.
Autant dire que la gestion de
la compagnie pétrolière était loin de répondre aux normes en matière de bonne
gouvernance en dépit des nombreux cadres supérieurs intègres qu’elle recèle
mais qui étaient malheureusement totalement marginalisés pour leur honnêteté.
Il est vrai que pour l’instant, ce ne sont que quelques marchés sur près de
2000 qui ont fait l’objet d’une instruction judiciaire, mais il reste que
l’affaire ne peut être limitée uniquement au PDG et à ses quatre
vice-présidents, dans la mesure où, tous les actes de gestion de ces derniers
ne peuvent être accomplis sans que le ministre de l’Energie n’en soit informé.
Politiquement, il assume l’entière responsabilité . En tout état de cause, le
dossier, actuellement en instruction au niveau du tribunal de Sidi M’hamed,
risque de connaître de nouveaux rebondissements dans les jours à venir. Selon
des sources sûres, d’autres dossiers liés à la gestion des dépenses de la
compagnie vont faire tache dans les annales de cette entreprise, devenue une
caisse noire de certains de ses dirigeants et de pontes du système non encore
cités dans l’affaire.