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Selon le dernier rapport du forum économique mondial
L’Algérie parmi les pays qui gaspillent le
plus d’argent
La régression est spectaculaire : le dernier rapport du Forum économique
mondial sur la compétitivité a dressé un tableau très sombre de la situation de
l’Algérie d’aujourd’hui. Malgré les nombreuses réformes entamées au deuxième
mandat du président Bouteflika, l’Algérie poursuit sa dégringolade passant de la
81e place à la 99e place. Le constat du forum est implacable : « L’Algérie a
reculé de 18 places et devient le pays le plus faible de la région malgré une
croissance atteignant en moyenne 4,8% entre 2003 et 2007. Le climat des affaires
est encore plus difficile que dans les années précédentes ».
La confiance dans les politiques de l’Etat se détériore. L’Algérie doit non
seulement moderniser son environnement institutionnel, mais il doit également
entamer des réformes du marché de travail, qui est l’un des plus rigides au
monde », peut-on lire dans la case consacrée au pays. L’Algérie a perdu des
points en matière d’index de compétitivité. Avec un score de 3,7, notre pays
devance le Mali, le Nicaragua, le Tchad et le Burundi mais reste loin derrière
la Libye (91e), le Maroc (73e), la Tunisie (36e place) et l’Arabie Saoudite
(27e). Le point faible de l’Algérie est dans le manque d’innovation (classé
123e), les exigences de base (61e) et les mesures incitatives (113e). Le seul
point fort auquel peut prétendre le pays concerne la stabilité macroéconomique.
L’Algérie se place au top 5 des meilleures performances avec un score de 6,96.
Il faut dire que l’Etat algérien a réduit considérablement sa dette extérieure
et jouit d’une confortable situation financière. Mais la situation reste
embrouillée. Sur 134 pays, l’Algérie est parmi les 48 pays qui gaspillent le
plus d’argent.
Savoir ce qui se trame en haut lieu relève encore de la divination. La
transparence de la politique de l’Etat est notre point faible (112e). L’Etat
fait encore du favoritisme dans les décisions du gouvernement (52e) et la
qualité du système éducatif est des plus déplorables (122e). Le Forum mondial
relève aussi le peu d’intensité de la concurrence locale (113e). L’absence d’un
marché financier sophistiqué fait passer notre pays à la 132e position, alors
que le manque d’efficience du marché du travail le fait stagner à la 132e place.
Même si les analystes du Forum mondial reconnaissent que le marché algérien
reste parmi les plus intéressants au monde (classé à la 51e place), l’Algérie
est considérée comme un pays faiblement développé à l’instar de l’Azerbaïdjan,
du Maroc, du Burundi, de la Croatie et du Brésil. Les plus gros problèmes
auxquels sont confrontés les hommes d’affaires en Algérie sont liés à l’accès au
financement, la bureaucratie, la corruption ainsi que le faible niveau de la
main-d’œuvre. La case des crimes et des vols reste vide. Plus que tout, les
politiciens algériens pèchent par manque d’imagination. Sur la capacité de
l’innovation, l’Algérie est à la 133e et avant-dernière
place.
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Selon le dernier rapport du forum économique mondial
L’Algérie parmi les pays qui gaspillent le
plus d’argent
La régression est spectaculaire : le dernier rapport du Forum économique
mondial sur la compétitivité a dressé un tableau très sombre de la situation de
l’Algérie d’aujourd’hui. Malgré les nombreuses réformes entamées au deuxième
mandat du président Bouteflika, l’Algérie poursuit sa dégringolade passant de la
81e place à la 99e place. Le constat du forum est implacable : « L’Algérie a
reculé de 18 places et devient le pays le plus faible de la région malgré une
croissance atteignant en moyenne 4,8% entre 2003 et 2007. Le climat des affaires
est encore plus difficile que dans les années précédentes ».
La confiance dans les politiques de l’Etat se détériore. L’Algérie doit non
seulement moderniser son environnement institutionnel, mais il doit également
entamer des réformes du marché de travail, qui est l’un des plus rigides au
monde », peut-on lire dans la case consacrée au pays. L’Algérie a perdu des
points en matière d’index de compétitivité. Avec un score de 3,7, notre pays
devance le Mali, le Nicaragua, le Tchad et le Burundi mais reste loin derrière
la Libye (91e), le Maroc (73e), la Tunisie (36e place) et l’Arabie Saoudite
(27e). Le point faible de l’Algérie est dans le manque d’innovation (classé
123e), les exigences de base (61e) et les mesures incitatives (113e). Le seul
point fort auquel peut prétendre le pays concerne la stabilité macroéconomique.
L’Algérie se place au top 5 des meilleures performances avec un score de 6,96.
Il faut dire que l’Etat algérien a réduit considérablement sa dette extérieure
et jouit d’une confortable situation financière. Mais la situation reste
embrouillée. Sur 134 pays, l’Algérie est parmi les 48 pays qui gaspillent le
plus d’argent.
Savoir ce qui se trame en haut lieu relève encore de la divination. La
transparence de la politique de l’Etat est notre point faible (112e). L’Etat
fait encore du favoritisme dans les décisions du gouvernement (52e) et la
qualité du système éducatif est des plus déplorables (122e). Le Forum mondial
relève aussi le peu d’intensité de la concurrence locale (113e). L’absence d’un
marché financier sophistiqué fait passer notre pays à la 132e position, alors
que le manque d’efficience du marché du travail le fait stagner à la 132e place.
Même si les analystes du Forum mondial reconnaissent que le marché algérien
reste parmi les plus intéressants au monde (classé à la 51e place), l’Algérie
est considérée comme un pays faiblement développé à l’instar de l’Azerbaïdjan,
du Maroc, du Burundi, de la Croatie et du Brésil. Les plus gros problèmes
auxquels sont confrontés les hommes d’affaires en Algérie sont liés à l’accès au
financement, la bureaucratie, la corruption ainsi que le faible niveau de la
main-d’œuvre. La case des crimes et des vols reste vide. Plus que tout, les
politiciens algériens pèchent par manque d’imagination. Sur la capacité de
l’innovation, l’Algérie est à la 133e et avant-dernière
place.
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