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Une course contre la montre pour sauver les derniers vestiges de la Casbah de Dellys
Agences | Posté le : Mardi 20 avril à 16:49 | 0 Comments
792Casbah de Dellys Tif08016.jpgUne véritable course contre la montre est engagée à Boumerdes pour la sauvegarde des derniers vestiges de la vieille Casbah de Dellys, à 75 km à l’est du chef-lieu de wilaya.
Plusieurs chantiers dits de « travaux d’urgence » y ont été lancés de front, depuis une année, par quatre entreprises nationales spécialisées dans le domaine de la restauration des vestiges et monuments historiques.
Selon la responsable chargée du patrimoine à la direction de la culture de Boumerdes, ces travaux consistent en des déblaiements et ramassages d’ordures et autres rejets divers de terres et de gravats, parallèlement au classement de vieilles pièces lithiques disséminées à travers ce site antique, et la remise en place d’autres pierres demeurées encore en bon état.
Ces travaux portent également sur le confortement de constructions menaçant ruine, à l’image du mur de protection ceinturant la ville, du coté de la mer, sur 2000 mètres de long, sous les effets conjugués du temps et de facteurs humains et naturels, est-il souligné.
« En prévision de ces travaux, la Casbah de Dellys avait été divisée, alors, en quatre principaux districts », a indiqué le responsable du bureau d’études chargé de ce projet, en se basant, a-t-il dit, sur « le degré de sensibilité et l’importance historique des monuments et éléments architecturaux englobés par chaque zone, à l’instar des Zaouias, la vieille mosquée, l’école coranique et le mur de protection, en sus de 200 autres constructions diverses datant de l’époque turque ».
Actuellement, « des travaux sont en cours pour la restauration de trois monuments historiques datant du début du siècle dernier, dont la livraison est programmée, par étapes, au cours du second semestre 2010″, signale-t-on à la direction de la culture, maître d’ouvrage du projet.
Selon les informations fournies par cette dernière, il s’agit de l’école coranique « Sidi Amar », dont les travaux seront réceptionnés en juin prochain, le tombeau « Sidi L’Harfi », quasi achevé et la grande mosquée « El Islah », dont les études sont achevées et les travaux de restauration seront lancés « très prochainement », soit dés la désignation de l’entreprise réalisatrice par la commission consultative de la wilaya, a précisé le directeur de la culture.
« Cette commission est constituée de représentants de plusieurs secteurs, dont l’avis est pris en considération dans toutes les mesures relatives à ce grand projet de restauration, conformément à la loi », a ajouté la même source.
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Les « travaux d’urgence » pour la restauration de la vieille Casbah de Dellys sont inscrits au titre de la mise en œuvre du « Plan permanent de préservation et restauration de la Casbah », élaboré en novembre 2007 par le ministère de tutelle, sur la base d’un diagnostic « global et précis » de cette vieille cité côtière, a souligné ce responsable.
Ce Plan a été divisé en trois phases d’exécution, dont la première est en voie de réception, a-t-il ajouté. La seconde phase de ce plan, également réalisée, mais soumise actuellement à la commission consultative avant sa livraison, prévoit la réalisation d’ »analyses historiques et typologiques » sur le même site, en plus de « l’élaboration d’un avant projet du plan permanent », au moment où la troisième et dernière phase verra la mise à jour de « la mouture finale » du plan en question, a-t-on précisé de même source.
Une durée de six mois sera nécessaire au parachèvement de tout le processus de restauration de cette cité, tel que projeté par ce plan, avant de le présenter aux autorités locales, chargées, sur sa base, d’élaborer un plan d’action pour « la valorisation, la gestion et la sauvegarde de ce patrimoine culturel ».
Une enveloppe de 10 millions de DA a été affectée à l’esquisse de ce plan, tandis qu’une dotation de 100 millions de DA a été nécessaire à la concrétisation des travaux de restauration, en plus d’un avenant de 65 millions de DA destiné à financer d’autres actions de restauration de haute technicité à effectuer dans l’enceinte de la ville de Dellys, a-t-on indiqué.
Parallèlement à ces opérations, des études sont en cours en vue de la restauration et du réaménagement de la vieille caserne coloniale du centre ville de Dellys, pour sa transformation en un établissement culturel, qui comptera un musée, un centre culturel et des ateliers artisanaux, a indiqué, par ailleurs, la même source.
Selon les informations disponibles à son sujet, la dénomination de Dellys est tirée du mot « Thadlest » en Tamazight. La fondation de la haute Casbah date de 1515 par les Turcs, qui ont réalisé, également, une muraille à plusieurs entrées, tout autour de cette cité, afin de la protéger contre les attaques ennemies.
Ses vestiges sont encore visibles à ce jour. Elle fut occupée en 1843, par l’armée française, qui exploita sa situation stratégique pour en faire une base militaire, durant la première période de son installation dans la région.
Selon la loi de septembre 2007 portant sur la « création et délimitation de la zone protégée de la Casbah de Dellys », cette dernière est limitée à l’Est par l’Oued Tiza, à l’Ouest par le siège de la gendarmerie nationale, au Nord par le port de Dellys, et au Sud par la forêt Bouarbi.
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Agences | Posté le : Mardi 20 avril à 16:49 | 0 Comments
792Casbah de Dellys Tif08016.jpgUne véritable course contre la montre est engagée à Boumerdes pour la sauvegarde des derniers vestiges de la vieille Casbah de Dellys, à 75 km à l’est du chef-lieu de wilaya.
Plusieurs chantiers dits de « travaux d’urgence » y ont été lancés de front, depuis une année, par quatre entreprises nationales spécialisées dans le domaine de la restauration des vestiges et monuments historiques.
Selon la responsable chargée du patrimoine à la direction de la culture de Boumerdes, ces travaux consistent en des déblaiements et ramassages d’ordures et autres rejets divers de terres et de gravats, parallèlement au classement de vieilles pièces lithiques disséminées à travers ce site antique, et la remise en place d’autres pierres demeurées encore en bon état.
Ces travaux portent également sur le confortement de constructions menaçant ruine, à l’image du mur de protection ceinturant la ville, du coté de la mer, sur 2000 mètres de long, sous les effets conjugués du temps et de facteurs humains et naturels, est-il souligné.
« En prévision de ces travaux, la Casbah de Dellys avait été divisée, alors, en quatre principaux districts », a indiqué le responsable du bureau d’études chargé de ce projet, en se basant, a-t-il dit, sur « le degré de sensibilité et l’importance historique des monuments et éléments architecturaux englobés par chaque zone, à l’instar des Zaouias, la vieille mosquée, l’école coranique et le mur de protection, en sus de 200 autres constructions diverses datant de l’époque turque ».
Actuellement, « des travaux sont en cours pour la restauration de trois monuments historiques datant du début du siècle dernier, dont la livraison est programmée, par étapes, au cours du second semestre 2010″, signale-t-on à la direction de la culture, maître d’ouvrage du projet.
Selon les informations fournies par cette dernière, il s’agit de l’école coranique « Sidi Amar », dont les travaux seront réceptionnés en juin prochain, le tombeau « Sidi L’Harfi », quasi achevé et la grande mosquée « El Islah », dont les études sont achevées et les travaux de restauration seront lancés « très prochainement », soit dés la désignation de l’entreprise réalisatrice par la commission consultative de la wilaya, a précisé le directeur de la culture.
« Cette commission est constituée de représentants de plusieurs secteurs, dont l’avis est pris en considération dans toutes les mesures relatives à ce grand projet de restauration, conformément à la loi », a ajouté la même source.
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Les « travaux d’urgence » pour la restauration de la vieille Casbah de Dellys sont inscrits au titre de la mise en œuvre du « Plan permanent de préservation et restauration de la Casbah », élaboré en novembre 2007 par le ministère de tutelle, sur la base d’un diagnostic « global et précis » de cette vieille cité côtière, a souligné ce responsable.
Ce Plan a été divisé en trois phases d’exécution, dont la première est en voie de réception, a-t-il ajouté. La seconde phase de ce plan, également réalisée, mais soumise actuellement à la commission consultative avant sa livraison, prévoit la réalisation d’ »analyses historiques et typologiques » sur le même site, en plus de « l’élaboration d’un avant projet du plan permanent », au moment où la troisième et dernière phase verra la mise à jour de « la mouture finale » du plan en question, a-t-on précisé de même source.
Une durée de six mois sera nécessaire au parachèvement de tout le processus de restauration de cette cité, tel que projeté par ce plan, avant de le présenter aux autorités locales, chargées, sur sa base, d’élaborer un plan d’action pour « la valorisation, la gestion et la sauvegarde de ce patrimoine culturel ».
Une enveloppe de 10 millions de DA a été affectée à l’esquisse de ce plan, tandis qu’une dotation de 100 millions de DA a été nécessaire à la concrétisation des travaux de restauration, en plus d’un avenant de 65 millions de DA destiné à financer d’autres actions de restauration de haute technicité à effectuer dans l’enceinte de la ville de Dellys, a-t-on indiqué.
Parallèlement à ces opérations, des études sont en cours en vue de la restauration et du réaménagement de la vieille caserne coloniale du centre ville de Dellys, pour sa transformation en un établissement culturel, qui comptera un musée, un centre culturel et des ateliers artisanaux, a indiqué, par ailleurs, la même source.
Selon les informations disponibles à son sujet, la dénomination de Dellys est tirée du mot « Thadlest » en Tamazight. La fondation de la haute Casbah date de 1515 par les Turcs, qui ont réalisé, également, une muraille à plusieurs entrées, tout autour de cette cité, afin de la protéger contre les attaques ennemies.
Ses vestiges sont encore visibles à ce jour. Elle fut occupée en 1843, par l’armée française, qui exploita sa situation stratégique pour en faire une base militaire, durant la première période de son installation dans la région.
Selon la loi de septembre 2007 portant sur la « création et délimitation de la zone protégée de la Casbah de Dellys », cette dernière est limitée à l’Est par l’Oued Tiza, à l’Ouest par le siège de la gendarmerie nationale, au Nord par le port de Dellys, et au Sud par la forêt Bouarbi.
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