Un ecrivain de chez nous!!!! a encourager au maximum en achetant des livres...
« Voilà que la jeunesse écoeurée par les turpitudes de ses
soi-disant gouvernants – les tyrans qui l’écrasent – aspire dans sa
totalité à foutre le camp, à rejoindre le pays des cruels anciens
maîtres pour y devenir putains ou gigolos… alors que moi… moi, l’indigne
descendant de tant de rois, je me vois contraint de me rendre en ces
terres afin de quémander ma pitance dans des banlieues sans âme... »
H.A
Ahmadou
Touré, instituteur quelque part en Afrique, entame le long voyage qui
le conduira, espère-t-il, au Nord – et peut-être plus loin
encore :
l’Australie. Dans ce court récit, nerveux et poignant, Habib Ayyoub
raconte le périple dans le désert que tant d’hommes et de femmes
entreprennent aujourd’hui, des nuits et des jours durant, une éternité.
Au bout ? La mort. Ou plutôt, ultime pirouette du poète, un songe,
incongru et fabuleux. Le gardien, premier texte de l’auteur (barzakh,
2001), ici réédité, est une parabole subtile aux accents buzzatiens sur
la vanité, la solitude et la mort au coeur du désert.
« Voilà que la jeunesse écoeurée par les turpitudes de ses
soi-disant gouvernants – les tyrans qui l’écrasent – aspire dans sa
totalité à foutre le camp, à rejoindre le pays des cruels anciens
maîtres pour y devenir putains ou gigolos… alors que moi… moi, l’indigne
descendant de tant de rois, je me vois contraint de me rendre en ces
terres afin de quémander ma pitance dans des banlieues sans âme... »
H.A
Ahmadou
Touré, instituteur quelque part en Afrique, entame le long voyage qui
le conduira, espère-t-il, au Nord – et peut-être plus loin
encore :
l’Australie. Dans ce court récit, nerveux et poignant, Habib Ayyoub
raconte le périple dans le désert que tant d’hommes et de femmes
entreprennent aujourd’hui, des nuits et des jours durant, une éternité.
Au bout ? La mort. Ou plutôt, ultime pirouette du poète, un songe,
incongru et fabuleux. Le gardien, premier texte de l’auteur (barzakh,
2001), ici réédité, est une parabole subtile aux accents buzzatiens sur
la vanité, la solitude et la mort au coeur du désert.